8. Les scientifiques travaillent sur différents types de qubits : supraconducteurs, à pièges à ions, topologiques et photoniques. Chaque approche présente ses avantages et ses inconvénients. Par exemple, les qubits ioniques sont plus stables mais plus lents. Les qubits photoniques sont résistants à la décohérence mais difficiles à déployer à grande échelle. Une avancée majeure pourrait provenir de systèmes hybrides combinant différentes technologies.
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9. La course mondiale au leadership quantique oppose les États-Unis, la Chine, l’UE et la Russie. L’Europe a lancé le projet phare quantique, doté d’un budget d’un milliard d’euros. La Chine a construit le satellite Micius pour la communication quantique et a transmis des photons intriqués sur une distance de 1 200 km. Les États-Unis soutiennent des projets par l’intermédiaire de la DARPA et du Laboratoire national de physique des particules (National Laboratory for Atomic Atomic and Atomic Atomic Laboratory). Il ne s’agit pas seulement d’une compétition scientifique, mais d’une question de sécurité nationale et de souveraineté technologique.
10. En conclusion, les ordinateurs quantiques ne remplacent pas les systèmes classiques, mais les complètent. Ils n’exécuteront pas de systèmes d’exploitation ni de navigateurs, mais serviront d’« accélérateurs » pour les tâches les plus complexes. On pensait autrefois que les ordinateurs servaient uniquement aux calculs, mais ils ont changé le monde. Les machines quantiques peuvent faire de même, ouvrant une nouvelle ère dans la médecine, l’énergie, l’intelligence artificielle et l’espace.