5. En physique des particules, l’IA est utilisée dans des collisionneurs comme le LHC (CERN). Des milliards de collisions sont enregistrées chaque seconde, et l’IA filtre les événements intéressants, par exemple les signes de nouvelles particules. En 2023, un réseau neuronal a permis de détecter des anomalies dans la désintégration du boson de Higgs, ce qui pourrait indiquer une physique au-delà du Modèle standard.
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6. En chimie et en science des matériaux, l’IA accélère la découverte de nouvelles substances. Des projets comme MatterGen et GNoME utilisent l’apprentissage profond pour prédire la stabilité des structures cristallines. En 2023, l’IA a découvert 2,2 millions de nouveaux matériaux théoriquement possibles, dont 380 000 sont considérés comme stables, notamment des supraconducteurs et des catalyseurs pour l’énergie verte.
7. En neurosciences, l’IA contribue au décodage du cerveau. Les réseaux neuronaux interprètent les signaux EEG et IRM pour recréer les images perçues par une personne, voire traduire des pensées en texte. Cela donne aux paraplégiques l’espoir de communiquer grâce à des interfaces cerveau-ordinateur. En 2024, pour la première fois, l’IA a recréé avec précision la parole à partir de l’activité cérébrale en temps réel.
