8. L’IA est également utilisée en archéologie et en paléontologie. Elle déchiffre des textes anciens, des parchemins endommagés et des fossiles. Par exemple, l’IA a restauré des fragments de papyrus pompéiens impossibles à dérouler. D’autres systèmes trouvent des fossiles dans des images satellites, réduisant ainsi le temps de recherche de plusieurs années à quelques jours. 9. Cependant, des défis subsistent : interprétabilité (boîte noire), biais dans les données, consommation d’énergie. Les scientifiques développent une « IA explicable » pour comprendre comment le système est parvenu à ses conclusions. On observe également une prise de conscience croissante du coût environnemental de l’apprentissage des modèles : une seule exécution peut émettre des tonnes de CO₂.
Publicité
10. En conclusion, l’IA n’est pas seulement un outil, mais une nouvelle façon de comprendre le monde. Elle ne remplace pas l’intuition et la créativité du scientifique, mais repousse les limites du possible. Des protéines aux étoiles, l’IA permet de voir ce qui est invisible. L’avenir de la science réside dans la symbiose entre l’esprit humain et l’intelligence artificielle.
